PROPOSITION UTOPIQUE DE GRILLE SALARIALE
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? La simplicité est-elle
utopique ? Les administratifs et les politiques sauront-ils être cohérents et
simples?
PRINCIPES
Le salaire tient compte de l’âge, du diplôme, de l’expérience, de l’ancienneté, de
la pénibilité/risque, de la responsabilité et de l’engagement dans le travail
(primes). Le salaire en euros, qui fluctue en fonction de l’inflation, ne permet pas
de suivre l’évolution de carrière. Le système à points n’est pas dépendant des
fluctuation du coût de la vie.
Chaque année, le compte du salarié est en nombre de points :
- m points minimum en début de carrière et k x m points maximum
- n points systématiques par année d'ancienneté
- 0 à p points de promotion chaque année
Le salaire brut annuel est S = SMIG annuel X Nb de points
Le point est indexé sur l'évolution du coût de la vie. La valeur du point est donc
v = SMIG mensuel / m.
k,m,n,p sont des valeurs négociables au niveau national. les valeurs typiques
proposées sont :
m=300 k=3 n=10 p=40
Au bout de 30 ans de carrière
sans aucune promotion : 600 à 1200 points,
avec la promotion maximale : 1200 à 2400 points
Le passage de l'état actuel à la grille unique se fait en additionnant les salaires et
les primes et en soustrayant les avantages en nature, et en divisant le résultat par
la valeur du point.
A l'embauche, le nombre de points est attribué selon la formation, l'age, la
fonction et les compétence apparentes par assimilation à une table paritaire.
Un jeune sans formation, pour un travail sans pénibilité, non loin de son
domicile, commence à 300 points (équivalent au SMIG)
Pour un travail à temps partiel, le nombre de points est horaire, sur la base du
nombre d’heures annuelles (1640 heures), majoré du fait des contraintes liées à la
parcellisation du travail.
Les sanctions (commission justificative) peuvent faire l’objet de soustraction de
points.
Ertiamel/Lemaitre ertia2.free.fr – Grille salariale – Avril 22 – page 1/1